Lors de la discussion du budget du ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports les 24 et 25 janvier, le député Bushoff a présenté un amendement pour un projet pilote de cliniques ambulatoires post-Covid. Il a également déposé un amendement concernant des ressources supplémentaires pour les professionnels de santé post-Covid. Un amendement est une demande d’ajustement du budget. Les deux amendements seront votés le 15 février.
Bushoff a dans son amendement sur les cliniques post-COVID a proposé de débloquer 27 millions pour un projet pilote avec des cliniques post-COVID. Le ministre a indiqué qu'il comprenait le souhait en termes de contenu. Après tout, nous souhaitons tous que les patients post-COVID reçoivent des soins appropriés. Elle émet cependant un certain nombre de réserves quant à l'amendement. Elle indique que le ministère de la Santé, du Bien-être et des Sports ne s'occupe pas de l'organisation des soins de santé. Cela dépend des soins de santé eux-mêmes. De plus, la durée du projet pilote (2 ans) est trop courte de l'avis du ministre. L’argument est que la recherche dans laquelle les patients reçoivent des soins dans le cadre de cette recherche prend plus de temps. Elle indique également que la couverture du pilote n'est pas tout à fait correcte. L'amendement se concentre sur l'utilisation de la marge de fin d'année. Toutefois, cela ne peut pas encore être affirmé à ce stade. Au cours du débat, le ministre a également informé la Chambre qu'une réunion de travail est déjà prévue fin février avec les différentes parties prenantes pour réfléchir ensemble à la manière dont les cliniques peuvent être conçues. Pour ces raisons, le ministre a déconseillé cet amendement à la Chambre des représentants.
Dans l'amendement de Bushoff concernant des ressources supplémentaires pour les travailleurs de la santé il demande que le groupe cible du programme soit élargi. Le ministre a ensuite indiqué que, d'un point de vue juridique, un dispositif ne peut être utilisé que si la définition du groupe cible repose sur des critères objectifs. Ces critères objectifs n’existent que pour la première vague de la pandémie de COVID-19 aux Pays-Bas. En outre, le ministre estime que la portée de cet amendement n'est pas non plus tout à fait correcte. Ici aussi, l'accent a été mis sur l'utilisation de la marge de fin d'année. Cela ne peut pas encore être affirmé à ce stade. Pour ces raisons, le ministre a également déconseillé cet amendement à la Chambre des représentants.
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La Chambre des représentants votera sur les deux amendements le 15 février.