Le ministre impressionné par l'impact majeur et durable
Erasmus MC, en collaboration avec C-support, a publié un rapport sur deux années de recherche sur l'après-COVID. L'enquête menée auprès de 7.750 XNUMX personnes inscrites auprès de C-support montre que les conséquences pour les patients sont importantes, tant sur leur santé que sur leur vie. La majorité d'entre eux ne s'en sont toujours pas remis au bout de deux ans et souffrent de nombreux problèmes de santé différents, souvent graves. Ils ont commencé à travailler moins ou ont complètement arrêté de travailler et sont incapables ou moins capables de remplir leur rôle social. Les différences entre les patients sont grandes ; un quart indiquent qu'ils sont actuellement rétablis et ont pu reprendre plus ou moins une vie normale. L’étude a examiné de manière approfondie les facteurs pouvant expliquer les différences entre les patients. Le ministre Agema a reçu le rapport aujourd'hui lors d'une visite de travail à C-support et Q-support.
C-support, fort de ses connaissances sur la fièvre Q, a reconnu très tôt l’importance d’identifier et de surveiller les conséquences à long terme de l’après-COVID. Elle a donc commandé cette étude à Erasmus MC en 2021 auprès de patients inscrits auprès de C-support. Il s’agit de personnes qui souffrent de problèmes de santé des mois, voire des années après l’infection au COVID-19, parfois très graves, avec des conséquences majeures sur la qualité de vie, le fonctionnement quotidien et le travail.
Résultats
L’après-COVID a un impact majeur et durable sur la santé physique et mentale. Dans cette étude de deux ans, une grande partie des participants ne se sont toujours pas rétablis après la deuxième mesure et leur qualité de vie est en moyenne faible. La récupération a une évolution variable dans le temps avec de grandes différences entre les patients. Il y a aussi des participants qui réussissent désormais bien, voire mieux. En moyenne, certains résultats s’améliorent légèrement au fil du temps, tandis que d’autres ne changent pratiquement pas. L’âge, les facteurs intervenant dans l’évolution de la maladie après une infection par le COVID-19 et le niveau d’éducation jouent un rôle dans l’amélioration ou non du degré de guérison et de la qualité de vie.
Le type de plaintes des patients post-COVID varie, mais la fatigue et les problèmes cognitifs sont ressentis par presque tous les participants. Un malaise post-effort (PEM) survient dans 84 %. Après deux ans, les participants signalent toujours en moyenne 16 problèmes de santé, souvent perçus comme modérés à graves. La situation sanitaire entraîne un grand recours aux soins. Les caractéristiques démographiques et médicales des patients post-COVID jouent un rôle dans le nombre de prestataires de soins qu’ils ont consultés. De nombreux patients ont recours à des traitements pour lesquels il n’existe aucune preuve scientifique d’efficacité contre l’après-COVID.
L’après-COVID entraîne des limitations importantes dans le fonctionnement quotidien. Les conséquences de l’après-COVID sont clairement visibles sur le travail et l’éducation. Le pourcentage de personnes ayant un travail rémunéré est passé de 95 % avant l’infection à 71 % après deux ans. Le nombre moyen d'heures de travail est passé de 31 à 18 heures et 69 % des étudiants ont subi un retard dans leurs études. L’après-COVID a également des conséquences majeures sur la situation financière et la capacité de participer à la vie sociale, familiale et sociale. Une grande partie des patients ont besoin de l’aide des autres. Le manque de reconnaissance et le manque de soutien et de soins adaptés constituent pour les patients un fardeau qu’ils doivent supporter en plus de leurs plaintes post-COVID.
« La recherche montre que beaucoup ne subissent pas encore les conséquences de la pandémie de COVID-19.
sont finis. Des dizaines de milliers de personnes souffrent de pathologies souvent invalidantes qui les touchent
perturber gravement la vie et celle de leurs proches. Leur situation nécessite plus de recherches
afin qu'à terme, de meilleurs soins puissent être prodigués. Je pense qu’il est important que nous reconnaissions et reconnaissions l’après-COVID afin que les gens se sentent compris et sachent que nous travaillons ensemble sur de nombreux fronts pour améliorer leur situation et celle des personnes atteintes d’autres maladies post-infectieuses à long terme. – Fleur Agema, ministre de la Santé, du Bien-être et des Sports
Recommandations
Le rapport formule plusieurs recommandations concernant la société, les soins et le soutien aux patients post-Covid et les recherches de suivi sur le post-Covid. Erasmus MC et C-support estiment qu'il est important que la recherche, les soins et le soutien adoptent une vision plus large que les seuls aspects médicaux. Il est également très important de zoomer sur des (sous-)groupes spécifiques et de l’élargir à d’autres conditions post-infectieuses.
« La recherche montre que l’après-COVID a des conséquences majeures pour le patient, son environnement immédiat et la société. Il est important d’examiner non seulement les aspects liés à la santé dans la recherche, mais également l’impact des problèmes de santé sur le travail, les études, la vie sociale et l’utilisation des soins de santé.» – Stella Heemskerk, chercheuse Erasmus MC.
Suite
Les données collectées sur la population de patients de C-support se sont révélées très utiles pour mieux comprendre l'étendue et la nature des divers problèmes rencontrés par les patients. C-support partage ces informations sous la forme de ce rapport scientifique et d’un résumé public facile à lire pour améliorer conjointement les soins prodigués aux patients post-COVID.